Troisième Numéro (N°2) : Vaccination, Facts and fiction

“Une Seule Richesse, le Temps”

Le thème du troisième numéro (N°02) du magazine traite de la vaccination. Sujet délicat à appréhender, difficile à cerner et diablement revêche à documenter, mais nous avons quand même tenu à aborder cette question afin d’essayer d’apporter quelques éléments et pistes de réflexion sans aucune prétention d’influence sur l’opinion publique.


C’est dans cette optique que sera inaugurée la Rubrique ScienSea à travers l’article dénommé “Immunity Behind Immunization” qui en fait récapitule les principes biologiques de base du procédé de la vaccination. Il sera suivi de deux articles qui explorent de façon non exhaustive la littérature scientifique sur des sujets longtemps soumis à controverse, en laissant toutefois, toute la liberté au lecteur de se forger son propre avis en consultant et critiquant les références ou toute autre documentation utilisées.

Par ailleurs, parmi les reproches que l’on peut noter à l’indicatif de la vaccination en particulier et aux recherches médicales en général, c’est la position d’abdication affichée, au gré des vicissitudes des sociétés pharmaceutiques. Ce n’est cependant que la manifestation, volontairement ignorée par beaucoup, d’une défaite de la morale face au pouvoir de l’argent.

L’exemple des scientifiques qui mettent leur conscience à vendre au plus offrant n’est plus à décrire et continue de faire des émules même dans le milieu estudiantin où le lucre travestit toutes les motivations de travail et d’effort pour soi en une prétendue bienveillance pour autrui. Il faut croire que le choix de la branche médicale, après l’obtention du Baccalauréat, n’accorde pas ipso facto la médaille de la noblesse dès le franchissement des portes de la Faculté. Et encore moins le choix d’une autre filière n’est pas également synonyme de renonciation aux titres de noblesse.

L’exemple des études médicales peut s’avérer édifiant. Elles se font parfois dans des conditions difficiles, et l’amélioration concrète de la situation requiert une conjugaison des efforts de tout un chacun, afin de drainer toutes les forces vers un objectif plus grand que toutes les individualités séparées mais infiniment plus petit à l’égard de l’intérêt général consolidé. Pour atteindre cet idéal, il faut éviter les obstacles susceptibles de ralentir la marche de la transformation, en adoptant un modus vivendi réfractaire à l’appât du gain et autres geigneries de manque d’attention. En clair, maitriser ses instincts, car l’homme libre est celui qui s’impose des lois.

C’est dans cet esprit que vous lirez l’article “الكاس تاعي ما يبانش “ dans la rubrique Cultiv’Art, qui met en exergue l’intérêt de vivre les uns avec les autres et non pas les uns à côté des autres.

Quant à la rubrique Livroscopie, il sera question d’une présentation portant sur le roman intitulé “1984”, où il sera fait montré de différentes techniques recourues par les dictatures afin de manipuler les masses et contrôler les esprits. Beaucoup de personnes se soumettent volontairement à la dictature et surtout à la dictature de l’argent. Sous l’effet soporifique de galimatias inexplicables, nombreux sont ceux qui capitulent face au pouvoir du profit pour être libres alors que c’est l’aliénation de leur liberté qui en devient le prix.

Pour conclure, l’idée que l’on souhaite transmettre, a minima, est de s’imprégner de l’exact opposé de l’adage “le temps c’est de l’argent”. Nous chômons mais il y a tant à faire gratuitement. La situation particulière que vit notre pays exige que notre pensée dépasse la propension de notre égo et notre intérêt personnel étroit et immédiat. Elle impose par la même force de se doter d’une cuirasse insensible aux compliments et autres de flatteries obséquieuses qui nous font prisonniers de nos réflexes pavloviens. Si l’on ne réussissait pas à concilier devoir et bonheur, le devoir ne serait-il pas plus grand ?

Le temps investi au service de la Nation ne possède pour rétribution que le sentiment du devoir accompli et la satisfaction d’être utile à la Patrie, car au final nous n’avons pas le temps d’être riches.

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